50 Years without Billie Holiday on Earth

Concert Blues-Rock. Octobre 2009. Good Bye New Orleans est un Blues lent, languissant. "Je l'attendais", me dit Rémi à travers la table au-dessus des bouteilles et des verres. Il apprécie c'est certain, visiblement pétri de cette musique depuis longtemps. Une musique qui me touche également. A ce moment précis, elle me donne envie de hurler avec les loups.
La chanteuse parvient à faire remonter l'indignation de générations de souffrance. Rien de moins. Merci Rémi de nous avoir amené. Ici, c'est l'Utopia. Tant d'espoir et de désillusion dans ce petit mot de six lettres confine à l'amertume, au spleen. Au Blues.

A l'Utopia, l'atmosphère est palpable, presque préhensile. Une ambiance old school. L'âme du lieu me donne un sentiment de privilégié, celui d'être dans un lieu d'exclusivité dont les murs regorgent des performances des soirées passées. L'Utopia est un club privé, ceci depuis la loi anti-tabac. Membership nécessaire pour entrer et cartes de membre de rigueur. Ce soir, il accueille Nina Van Horn accompagnée de son groupe à l'occasion de la sortie de son nouvel album : "Hell of a Woman".

Vino a apporté son D300 monté en optique 35mm 1:1.8G Nikkor AF-S et mitraille depuis sa chaise. Les murs sont pourpres. La lumière jaune dorée, chaude. Des portraits en noir et blanc encadrés sont accrochés. Mar Todani, guitaristes japonais parmi les meilleurs, quitte la scène pour jouer son solo entre les tables au plus près des spectateurs. Bensaï orchestre au D300. Rémi percutionne la table. La basse, Marten Ingle, reste stoïque et bien en place. Il est en trip intérieur.

Un groupe est arrivé et s'est installé à la table derrière la nôtre au centre de la salle. Des formulaires à remplir pour de nouveaux membres. Photos anthropométriques improvisées sur le côté du bar. Le Blues, torturé, fait hurler les spectateurs. Je suis une partie d'un tout, une particule parmi d'autres. Bensaï toujours curieux essaye de lire les notes que je prends. Il rend son Nikon à Vino.

Nina Van Horn introduit chaque chanson par une petite histoire, une anecdote tirée des vies de ces chanteuses noires des années 20 et 30 aux vies tumultueuses. Le groupe joue Every Day, une composition de Marten Ingle. Puis un morceau de la vie de Bessie Smith est racontée par Nina. Un simple dialogue chant et piano, Me And My Gin. Je commande une tournée de whisky pour diluer ces instants. Du Glenlivet. Avec une reprise de Strange Fruit qui me parait longue comme un poing d'orgue. Nous sommes hors du temps. J'ai juste conscience que Billie Holliday a quitté la Terre il y a 50 ans.



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Merci la photo numérique !

Je m’intéresse à la photo depuis quelques années, aux images bien sûr mais également beaucoup aux appareils photo et au matériel en général.

Il y a bientôt 10 ans, lorsque je lisais avidement mes premiers Réponses Photo et Chasseur d’Images, je m’extasiais déjà devant les prouesses technologiques embarquées sur les boîtiers professionnels 24x36 des plus grandes marques : Canon et Nikon bien sûr, mais aussi Minolta, Pentax, la prestigieuse marque allemande Leica et bien d’autres ...


Les grandes stars du mom
ent étaient les reflexes pro comme le Canon EOS-1V, doté d’une construction à toutes épreuves, d’un autofocus utra-performant à 45 points et d’une motorisation lui permettant de monter à une cadence record de 10 images par secondes ! C’était le roi des stades et des Jeux Olympiques, et beaucoup de Canonistes le considèrent comme l’appareil argentique le plus performant jamais construit. Son architecture générale est encore utilisée aujourd’hui pour la construction des reflexes numériques pro de la marque.

Son concurrent direct n’était autre que le mythique Nikon F5, évidemment considéré par de nombreux Nikonistes (dont moi) comme l’appareil argentique le plus abouti de tous les temps.

Dessiné par le célèbre designer italien Giorgetto Giurgiaro et construit comme un char d’assaut, c’est le dernier boîtier Nikon à avoir proposé un viseur interchangeable lui permettant de s’adapter à de nombreuses situations professionnelles (reprographie, imagerie médicale, photo astronomique, etc.). Sur ce boîtier, la mesure de lumière était extrêmement pointue grâce à l’introduction de la mesure matricielle 3D en couleur : l’appareil analysait non seulement les différences de luminosités entre les zones qui composaient l’image, mais également la couleur de chaque zone. Il en résultait une fiabilité d’exposition exceptionnelle, même dans les conditions d’éclairage les plus difficiles. Sa motorisation ne lui permettait de monter « qu’à » 8 images par seconde, mais il était doté d’un autofocus très précis et réactif particulièrement apprécié par les journalistes sportifs.

Comme l’EOS-1V chez Canon, le F5 a servi de base pour plusieurs reflexes numériques professionnels. Chez Nikon évidemment avec les D1, D2 et D3, mais aussi chez Kodak : le modèle DCS 620 n’était autre qu’un F5 sur lequel Kodak avait greffé un capteur numérique de 2 millions de pixels.

En 2004, contre toute attente et pour le plus grand bonheur des amoureux du film, Nikon a présenté un successeur argentique au F5… le F6 ! Jusqu’alors c’était le monde du numérique qui s’inspirait de l’argentique, mais le F6 a été le premier boîtier à inverser cette tendance en empruntant des technologies spécifiquement développées pour le boîtier numérique D2. Le viseur interchangeable et le grip du F5 ont disparu... le F6 est un superbe appareil très performant, mais il n'a à mon avis pas le "charme" d'un F5.

D’autres marques ont tenté tant bien que mal de se faire une place au soleil entre les deux mastodontes japonais, mais aucune n’a vraiment réussi à s’imposer sur le créneau convoité des boîtiers pro : Minolta Dynax 9, Contax N1 et G2, Pentax MZ-S, Konica Hexar RF, etc.

La seule marque à avoir réussi à conserver une place dans le cœur de nombreux professionnels et collectionneurs est la mythique enseigne germanique Leica, connue avant tout pour ses excellents boîtiers télémétriques (la fameuse série M) et la qualité superlative de ses optiques. Au début des années 2000, c’est le M6 TTL qui était au catalogue.

Il s’agissait d’un boîtier à la construction magnifique, mais dont la philosophie était aux antipodes de celle des bêtes de course EOS-1V et F5 proposées par la concurrence. Le photographe qui choisissait un M6 était un puriste qui n’avait pas peur de sacrifier les automatismes (le M6 était entièrement manuel, comme tous ses illustres prédécesseurs) afin d’accéder à l’excellence des optiques Leica. A la folle course aux rafales de plus en plus rapides des reflexes nippons, Leica opposait un fonctionnement velouté, un déclenchement doux et feutré presque inaudible et une apparence discrète.

En 2002, Leica lance une bombe inattendue dans le petit monde des aficionados de la marque en présentant le M7, le premier boîtier de la série M à disposer d’un mode priorité à l’ouverture ! Les puristes crient au scandale, mais il n’en est pas moins que cet automatisme offre un vrai confort de travail qui sera peu à peu accepté par tous. Le M7 figure toujours au catalogue aujourd’hui.

Voilà grossièrement à quoi ressemblait le paysage des appareils photo haut de gamme au début des années 2000. Peu à peu, avec l’avènement de la photo numérique et le désintérêt progressif du public pour la photo argentique, ces monstres sacrés qui coutaient plusieurs milliers d'euros sont devenus accessibles au plus grand nombre sur le marché de l’occasion, à des prix "dérisoires" ! Aujourd’hui dans ma petite collection je possède, entre autres, un Nikon F5 avec plusieurs optiques et un Leica M7 avec un Summicron 35mm f2. Il y a 10 ans, je n’aurais jamais imaginé que je pourrais un jour me balader avec autour du cou ce que je considère comme les deux plus belles machines à photographier qui existent.

Merci la photo numérique ! :-)

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Nuit blanche 2009



Petit clin d'œil à mon premier post sur le blog, celui-ci aura pour thème la nuit blanche 2009. Pour cette édition, j'ai décidé de suivre une copine, grande fan du photographe JR qui a déjà été évoqué ici à plusieurs reprises.
Première étape, l'embarcadère voguéo de l'hotel de ville, d'où sont programmés des bateaux permettant de faire le tour de l'île Saint Louis où la semaine précédente des photos de regards de femmes prises par JR ont été collées sur les quais et les ponts, dans le cadre de son projet "women are heroes".
C'est l'occasion de rencontrer la "star" puisqu'il est présent lors des croisières, afin de commenter ses œuvres et sa démarche.
Malheureusement, l'organisation est déplorable (pour rester poli). Nous laissons partir 2 bateaux et poireautons une bonne heure pour rien, pour enfin nous rendre compte que, sans carton d'invitation ni le look qui va bien i.e. chapeau de dandy et barbe de 3 jours à la bastilloise, il sera difficile de monter à bord du prochain bateau dans 40 minutes.
Nous prenons alors la direction de la rue Quicampoix pour visiter 2 galeries.

La première, la galerie issue a invité 5 graffeurs argentins à venir réaliser en live une œuvre collective afin de célébrer la sortie du livre "Graffiti Argentina".





La seconde, la galerie du jour Agnes B, a elle aussi invité des graffeurs de divers horizons à venir s'exprimer en live tout au long de la nuit dans le cadre de l'expo "Graffiti état des lieux".




Après une maigre collation, nous décidons de faire un crochet par les archives nationales pour y observer l'événement qui s'annonce comme le plus "visuel" de cette édition 2009 : l'installation d'un anneau gonflable rose fluo censé flotté à 100 mètres du sol. On s'attend donc à voir cet "ovni urbain" de très loin, cependant arrivé devant le bâtiment, il reste invisible. On rentre alors dans la cour intérieure pour se rendre compte qu'il s'élève difficilement à la hauteur faramineuse de 1 mètre. On entend quelqu'un évoquer le fait qu'il devrait prendre son envol sur les coups de 22H ce qui nous laisse une demi heure et une bonne excuse pour aller boire un verre dans le coin. 1 heure plus tard, après avoir été rejoint par An Eye on the Wec, toujours rien, l'anneau n'a pas bougé. Du coup, c'est nous qui bougeons.


Vino nous rejoindra pour la dernière étape : le pavillon de l'arsenal, où se mêlent une expo qui présente les différentes actions de JR toujours dans le cadre de son projet "Women are heroes" et des expos plus ou moins permanentes sur l'urbanisme.
A l'intérieur de la reproduction d'une bicoque typique d'un bidonville brésilien, nous avons eu le plaisir de revoir son court-métrage "28mm" réalisé à partir de clichés pris avec un objectif 28mm retraçant un cheminement sinueux et chaotique à travers la favela de La Providencia de Rio de Janeiro. Un travail énorme, le tout sur une musique magnifique... A voir absolument ! Ce projet "28mm" devrait sortir bientôt en format long-métrage. Nous sommes impatients !




La boucle est bouclée, il est temps pour chacun de regagner ses pénates respectives, retour qui s'avérera long et laborieux pour Vino et moi, mais ça, c'est une autre histoire...


Petit cadeau bonus :
http://www.youtube.com/watch?v=CmcrK0gJyDQ - une partie du court metrage 28mm (la qualité de la vidéo n'est pas terrible mais bon...)

Posté par : .Bensaï 3 comments  

C'est moche... mais c'est beau...


J'en ai déjà parlé avant, mais un des aspects de la photo que je préfère c'est le fait de partir d'une scène banale voire même carrément moche, et d'arriver à en extraire une photo qui sans être nécessairement jolie, va avoir quelque chose de spécial, va retenir le regard, interpeller... Dans la mesure ou je suis fasciné par tout ce qui est industriel, urbain, et architectural, vous vous imaginez bien que le cas se présente souvent !

La session n'était pas prévue, mais quand je suis passé à côté de la gare de Gardanne, et que j'ai vu cette usine (Pechiney) dépasser des arbres, je n'ai pas refléchi longtemps... Je me suis garé, j'ai attrapé mon boitier, et je suis parti en vadrouille... L'accès aux voies n'était pas vraiment barré alors j'ai tenté ma chance, et les quelques cheminot que j'ai croisé ne m'ont pas vraiment posé de problème. Voilà le résultat, ma première véritable sortie photo depuis que je suis sur Marseille ! Enfin !





Posté par : .sebchang 1 comments  

Paris Photo Fair 2009

AnEyeOnTheWec était en reportage ce weekend. Un petit passage éclair au Salon de la Photographie 2009, samedi après-midi, histoire de prendre la température cette année, voir les photographes de la nouvelle photographie démocratisée et de faire le tour des acteurs du marché.

Samedi après-midi, je suis en route pour le nouveau Salon de la Photographie. L'édition 2009 est organisée à nouveau au parc des Expositions, porte de Versailles, et se trouve coincé entre la traditionnelle Foire d'Automne et le 15e Salon du Chocolat.

La vocation du Salon est de rassembler pendant 5 jours du 15 au 19 octobre tous les acteurs du marché de la photo présentant les dernières nouveautés, ainsi que des cycles de conférences et un programme de rencontres entre le public et toute une série de belles signatures de la Photographie. Sont prévus cette année Jane Evelyn Atwood, Mathieu Bernard-Reymond, Lucien Clergue, Françoise Huguier, Dominique Issermann, Jean-Yves Lemoigne, Vincent Perez, Bernard Plossu, Marc Riboud, Eric Traoré et JR, pour, j'espère, tous les nommer. Je ne peux qu'encourager ce genre de rencontres qui cassent les barrières, souvent médiatiques, qui peuvent exister entre artistes et grand public.

J'y suis allé sans idée préconçue, mais avec pour objectif de prendre la température en m'imprégnant de l'ambiance des lieux et en observant cette nouvelle génération de photographes très bien équipés. Car la tendance actuelle est à la démocratisation. D'ailleurs, le Salon grossit d'année en année. 53000 visiteurs pour l'édition précédente et son passage forcé depuis 2006 du Carrousel du Louvre à la si industrielle Porte de Versailles en sont les principaux indicateurs.


Côté acteurs du marché, tout le monde est là cette année. Depuis l'entrée et ses éditeurs de logiciels de retouche d'images au fin fond du Hall 4 et son rayon photo Fnac clé en main, on croise toutes les marques qui comptent. Les fabricants d'imprimantes. Les stands magnifiques de Sigma et Tamron.

Canon qui présente le stand le plus étendu avec beaucoup de matériels en démonstration. Nikon, jouant la carte du show de cascadeurs acrobates, qui met en avant ces produits stars, les D3, D300 et la gamme Coolpix. Lumix qui se démarque avec ses hôtesses charmantes et un modèle des plus original derrière son comptoir de présentation.

Photosapiens.com entrevu très rapidement et puis Chasseur d'Images qui anime son stand très originalement avec la présence de Dorothy Shoes. La jeune photographe expose ici sa manière de travailler, comme à son habitude sur modèle non professionnel, en le choisissant parmi l'assistance. Un mur de plaques d'ardoise et une craie sont là afin de permettre au modèle choisi d'écrire, dessiner et ainsi de créer la matière avec laquelle Dorothy va le mettre en scène. Les compositions sont immédiatement visibles par le public sur un écran. Bravo pour cet exercice dangereux de portraits fantaisistes.


Question population présente, il y a du monde, mais les allées du Salon restent assez aérées. Beaucoup de nikonistes et canonistes reconnaissables à la bandoulière de leurs boitiers : D700 vs 500D, D300 vs 50D et D3 vs 5D. Quelques-uns équipés d'optiques aux tailles hors normes. Parfois des bousculades un peu sauvages, peut-être le syndrome d'un certain type de photographe, celui qu'il faut absolument laisser passer car, soyez-en sûr Mesdames & Messieurs, dans quelques secondes c'est lui qui va réaliser la plus belle photographie de la balle de match de la finale de Roland Garros.

Des artistes exposaient également. Celle de Yvon Haze m'a marquée, il y présente une belle série de paysages des déserts américains en noir et blanc sur papier parcheminé. Son travail ici dans >Pays >USA.

Et enfin, temps fort du Salon, mon passage à l'exposition de 50 photos de Willy Ronis en hommage au Maître. Je m'y suis éternisé, sans me lasser. Si vous n'avez pas l'occasion d'y aller : http://www.hackelbury.co.uk/artists/ronis/ronis_sm.html

Un Salon très positif globalement malgré les bémols inhérents à ce type de manifestations. Beaucoup trop de monde pour me permettre de circuler facilement et tout couvrir. J'aurais aimé y passer plus de temps dans de meilleures conditions pour étayer ce papier. Et un regret, celui de n'avoir pas pu me rendre, faute de temps, aux rencontres du jour avec les grands noms de la photographie. Peut-être prendrai-je plus de temps l'année prochaine. Pour le savoir, rendez-vous dans un an.

An Eye on the Wec.

Lien vers le site du Salon de la Photographie : http://www.lesalondelaphoto.com/

La bande-annonce :

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Personnalités quotidiennes


Comme beaucoup de monde et souvent par obligation, mon moyen de transport le plus commun est le métro.
J'empreinte en effet ses couloirs lumineux plusieurs fois par jour pour me prendre au boulot, voir les potes, aller au resto, sortir en soirée, etc.
Le métro est un lieu privilégié où l'on croise une multitude de personnes à qui on n'adresse ni un mot ni un sourire. C'est pourtant un magnifique lieu de vie où chacun expose son individualité dans un parfait silence.
On dit souvent qu'il existe trois types de voyageurs : ceux qui lisent, ceux qui dorment et ceux qui observent. Personnellement, je dois me rapprocher de la dernière catégorie car moi je prends des photos pour capturer ces instants suspendus.

PS : "Another Pic on the Wall", le Wide-Eyed Crew s'expose au French K-Wa ! Vernissage le 1er novembre à 17h




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WEC First Photographic Exhibition

Le Wide-Eyed Crew prépare actuellement sa première exposition photo qui se déroulera pendant le mois de novembre 2009 au French K-Wa, 6 rue Planchat Paris 20e. Le vernissage de l'exposition aura lieu le dimanche 1er novembre à 17h en présence des membres du collectif. Présentation.

Le Wide-Eyed Crew est un jeune collectif né à l'automne 2008 qui rassemble des artistes aimant la vie, les arts et partager leur passion de la photographie.

Attirés par les expressions artistiques en milieux urbains, ces photographes parcourent la ville, appareils en main, pour capter la lumière d'atmosphères hétéroclites.
Ils collectionnent ainsi les clichés de nombreux environnements urbains, des plus brutes aux plus lisses, des plus sombres aux plus lumineux, des mieux conservés aux plus dégradés par le temps.

Avec chance souvent et talent parfois, ils captent les ombres et leurs mouvements, comme autant de spectres évoluant dans ces dédales de béton.

Avec son regard, le Wide-Eyed Crew témoigne de son temps et présente sa première exposition "Another Pic on the Wall" composée d'oeuvres originales résolument graphiques qui explorent les grains et les textures, ainsi que l'infini des palettes noir et blanc parsemé de pointes de couleurs douces ou vivaces à l'occasion.

Posté par : .Wide-Eyed Crew 3 comments  

Errance au musée


Les avis peuvent être partagés, mais pour moi une oeuvre d'art, une photo exposée, un graph dans la rue ou tout autre visuel prend plus de consitance s'il y a une personne pour le regarder.
Lorsque je vais voir une expo ou que je visite un musée je m'écarte toujours volontairement des sujets. Cela me permet voir l'oeuvre avec son spectateur. Le spectateur devient pour moi une part intégrante et éphémère de l'oeuvre que je tente de capturer avec mon appareil :


Posté par : .Vino 1 comments  

 

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