Gangsters


Une petite série réalisée avec des potes à l'occasion d'une soirée sur le thème des "années 30".
Un bon délire, l'espace d'une nuit de s'identifier à ces célébres malfrats perdus en pleine prohibition !


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Paris photo 2009


Dimanche 22 Novembre, Vino, Tinmar et moi-même nous rendons au salon Paris Photo 2009, qui a eu lieu du 19 au 22 au carrousel du louvre.

La queue à l'entrée n'est pas aussi longue que nous le redoutions et après quelques minutes d'attente, nous nous retrouvons à l'intérieur.

C'est notre première fois et nous partons un peu à l'aveuglette sans savoir exactement à quoi nous attendre.
Au final, c'est une juxtaposition de galeries venues présentées diverses œuvres de leurs catalogues, 88 pour être plus précis provenant des 4 coins du monde.
En tout ce ne sont pas moins de 500 photographes qui y sont représentés, des plus illustres aux plus confidentiels.

La population est assez hétérogène, on y trouve des familles en goguette, des amateurs de photos, ainsi que des collectionneurs et donc potentiels acheteurs.

Nous prenons environ 2 heures pour en faire le tour, certains clichés sont très connus, d'autres moins.
Nous pouvons ainsi nous rendre compte que l'achat d'une de ces œuvres n'est pas encore pour tout de suite, les prix s'échelonnant de 3000 à 30 000 euros.
Enfin, cela laisse un peu rêveur....



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Face à la mer...


Regarder l'horizon est toujours un très bon trip pour réfléchir, méditer ou simplement se vider la tête.
Même si j'ai la chance de bosser au 27ème étage d'une tour de la Défense en ce moment, j'ai clairement une plus grande préférence pour l'horizon du bord de mer !
Au cours de quelques voyages, j'ai eu la chance de découvrir des lieux magiques où chacun peut se poser pour regarder le levé ou le couché du soleil.
Voici quelques photos capturant des ego-trippers comme moi, regardant le lointain et ses couleurs, je les ai prises en Inde du Sud et en Thaïlande :





Le flickr de Vino'

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Le photographe au sein de sa propre photo


Il y a un peu plus d'un an lorsque le WEC est né, Tinmar bossait sur le thème d'"autoportrait en milieu urbain" :o)
Je me souviens que je trouvais ce thème clairement fun ! et sans vraiment m'en rendre compte je me suis amusé tout au long de l'année à m'insérer, de manière plus ou moins direct, dans certaines photos :p
En voici une petite sélection :


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Interview of OneLou

An Eye On The Wec est à nouveau en reportage pour le Wide-Eyed Crew et mène pour vous sa première interview. Je rejoins ce vendredi soir OneLou au restaurant le Square de Marcadet où elle vient de terminer d'accrocher les tirages photo de sa première exposition "Empreintes du Temps", visible du 14 octobre au 30 novembre. Entretien.


AnEyeOnTheWec : Comment es-tu arrivée à la photographie, racontes nous ?

OneLou : J'ai commencé d'abord par l'argentique sur un Minolta 7000 autofocus que j'avais piqué à mon père. Je l'utilisais surtout en vacances et souvent 3 pellicules y passaient. A partir de 2003/2004, j'ai arrêté la photo pour me consacrer exclusivement au dessin. J'ai travaillé au crayon gris pendant 2 ou 3 ans. D'abord, j'ai fait du figuratif à partir d'un modèle objet ou d'une image. Et peu à peu, je suis passé aux crayons de couleur en progressant vers le non figuratif. C'est de la que vient surement mon intérêt pour les effets de matière que je développe maintenant avec la photo. Je peux passer pas moins de 3 heures sur un mur pour en détailler tous les dégradés, tous les effets de matière sur la surface. Ce qu'il en reste aujourd'hui ? Un carton rempli de dessin et une galerie chez mon père qui est resté mon premier fan. Je ne développe pas de technique photographique particulière. Je veux juste témoigner de l'esthétisme qui réside dans la patine du temps. C'est ma manière d'emporter un petit bout de matière avec moi. Un de mes grands projets serait de dessiner mes photos. Ce serait amusant de les exposer en diptyque.


AnEyeOnTheWec : Pourquoi être retournée vers la photo ? Avec quel matériel travailles-tu aujourd'hui ?

OneLou : Gigi, un ami italien de la famille, est venu un été nous rendre visite avec son Nikon D80 et nous a envoyé ses photos une fois la rentrée passée. J'ai eu le coup de foudre pour son Collioure à lui. J'ai réfléchi quelque temps et j'ai passé le cap en achetant aussi le D80. C'était il y a 1 an et demi. Au début, j'ai shooté sans aucune notion de photographie. J'ai pris ce que j'aime en restant en réglage auto. Puis, j'ai lu des blogs et des articles sur Internet. J'ai pris un cours. Et Vino du Wide-Eyed Crew qui avait le même appareil, m'a donné des explications techniques : vitesse, focale, profondeur de champ, ... Depuis, je maîtrise les effets physiques qui découlent des réglages que je manipule. Mais, j'ai très peu de parti pris. Par exemple, lorsque je photographie une matière, je laisse la lumière du lieu jouer son rôle. Je saisis ce que je vois et qui me plaît à l'instant t. Pendant un an, j'ai beaucoup travaillé avec mon 50mm. Récemment, j'ai acquis un zoom Sigma jusqu'à 300mm. A la terrasse d'un café, on peut faire de magnifiques portraits des passants, un peu à la Doisneau.


AnEyeOnTheWec : Penses-tu revenir à l'argentique ?

OneLou : Non, pour l'instant je reste exclusivement au numérique.


AnEyeOnTheWec : Pourquoi la volonté de proposer cette exposition ?

A l'époque du Wec, j'ai démarché le restaurant à côté de chez moi qui m'a orientée vers le Square de Marcadet. L'endroit m'a plu immédiatement. Il y a eu un accord de principe pour monter une expo. Comme entre temps, j'ai quitté le Wide-Eyed Crew, j'ai gardé le contact et proposé rapidement mon propre book. Les dates de l'expo ont été définies, mais je ne me suis pas rendue compte du travail que j'allais avoir à accomplir. Beaucoup de problèmes techniques ont du être surmontées : les allers-retours avec les tirages fragiles, les soucis de fixation, les problèmes de chassis. Mais toutes ces difficultés sont maintenant derrière grâce à un coup de main de Vino, du patron et la gentillesse de l'équipe du Square de Marcadet. L'exposition comporte un bonne quinzaine de clichés. Tous types de support et de taille sont proposés, même si l'exposition présente beaucoup de grands formats. Le clou de l'exposition aura lieu le 19 novembre avec le vernissage, open bar Champagne. Et l'exposition se tient jusqu'au 30 novembre.


AnEyeOnTheWec : Quel message essayes-tu de passer à travers ton blog ? Quel est ton avis sur le média Internet ?

OneLou : Le blog me permet de publier mes compte-rendus de sessions photo du weekend que je préfère en groupe ou en binôme. Il fait partie de ma démarche. La photo a rendu ludique les balades du weekend et les vacances. Ça rend agréable un moment.


AnEyeOnTheWec : Que fais-tu en rentrant de ta session photo ?

OneLou : Je télécharge toutes les photo de la session, puis j'opère une sélection. Toutes mes photos sont prises en couleurs. Je ne passe en noir et blanc que si ça apporte quelque chose. Par exemple, pour "Jeux de Foin", j'aimais le côté rétro de la scène. Ces gosses me faisaient marrer, j'avais juste envie d'aller jouer avec eux. En post-production, je ne retouche que très peu les photos. Pour "jeux de foin", je n'ai que très légèrement réglé la chromatographie. Le foin est ainsi un peu plus clair que de nature. Pareil pour les photos couleurs, je ne les retouche que très peu désormais. Ensuite, je publie les meilleures sur mon blog.


AnEyeOnTheWec : Quelles sont tes ambitions photo pour l'avenir ?

OneLou : J'ai la matière pour faire prochainement une nouvelle exposition "Empreintes de temps" dans un autre lieu. Et j'ai toujours en tête mon projet de diptyque mélangeant dessins et photos.


Propos recueillis par AnEyeOnTheWec


OneLou dévoile son travail demain soir, jeudi 19 octobre, lors d'un vernissage au Square de Marcadet, 227bis rue Marcadet Paris 18e, métro Guy Moquet.

Pour découvrir "Jeux de Foin" et autres œuvres, rendez-vous sur place à 18h.

Pour la contacter : lou.square(at)gmail(point)com
Son blog : http://onelou.blogspot.com

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One Hundred People One Days in the Rain

La première exposition "Another Pic on the Wall" du Wide-Eyed Crew est lancée. Le vernissage s'est déroulée avec succès. Et quel succès! Une belle affluence d'une centaine de personnes pour un dimanche après midi de pluie nous a surpris le plus agréablement du monde.

Nous n'espérions pas tant de monde. Beaucoup d'amis et collègues sont venus nous soutenir bien sûr, en couple et en groupe. Mais également beaucoup de relations plus lointaines s'intéressant à la photographie à des degrés variables. Quelques photographes amateurs actifs, tels que Pascal Duchêne, Sébastien Bossi, Louise alias MissLou alias OneLou ou encore Solow, nous ont par ailleurs gratifiés de leur présence.

Le Wide-Eyed Crew remercie toutes les personnes qui sont venues au vernissage et lui ont fait l'amitié de partager ce moment. Chaque membre du collectif a été touché par toutes vos manifestations de sympathie et par vos marques de soutien. Pour nous, ce fut l'occasion de nombreuses retrouvailles, de quelques belles rencontres et le moment propice pour présenter des gens qui ne se connaissent que de réputations.






La première salle du French K-Wa était littéralement comble. Nos invités ont eu du mal à circuler et s'approcher du mur d'exposition pendant les heures de plus grosse affluence. Le vidéoprojecteur inondait le mur d'une collection plus vaste de photographies des membres du collectif, ainsi que des clichés des affichages sauvages, session #1 et session #2, sur la Boucherie graphique et Charcuterie audiovisuelle. Le mur d'exposition, la vidéoprojection et les goodies, photo au format polaroid et stickers, furent très appréciés. Le livre d'or, customisé par nos soins avec le texte de présentation, les 12 photographies de l'exposition et une double page réservée à chaque photographe pour présenter quelques clichés supplémentaires, a reçu ses premiers commentaires et remerciements. Au passage, ne manquons pas de féliciter Tinmar qui a signé son premier autographe à une inconnue.



Pour le mur d'exposition, nous avons choisi 12 photographies associées par paire dans un style urbain qui montrent la continuité du travail du collectif et correspond à l'ambiance du bar. Une dominante noir et blanc est remarquable.

wideeyedcrew - Nos Photos exposées pour
Ce sont des tirages contrecollés sur une plaque de PVC rigide de 3mm, avec un traitement de surface mat et satiné pour éviter les reflets. Un système de fixation permet une accroche aisée et rapide. Les tirages, signés et numérotés, sont commandables dans cette configuration en troix formats :
  • 18x24 à 25€,
  • 30x40 à 50€,
  • 50x60 à 90€.
Vous pouvez nous contacter en cliquant sur "Email" dans le menu ou en nous écrivant à l'adresse "wideeyedcrew(at)gmail(point)com".

L'exposition continue au French K-Wa jusqu'au 30 novembre, le bar est ouvert du mardi au dimanche. Si vous n'avez pas pu venir au vernissage, il sera possible de nous rencontrer sur place dans les prochaines semaines. La première Rencontre aura lieu jeudi 12 novembre vers 20h. Nous vous donnons rendez-vous.

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Another Pic on the Wall

L'exposition du Wide-Eyed Crew a démarré. Les contre-collages sont accrochés depuis jeudi. Et pour être allé au French K-Wa hier, je peux vous dire que le rendu est magnifique et les tirages de très bonne qualité.

Un petit rappel pour vous dire que le vernissage de l'exposition a lieu ce soir, dès 17h. Le WEC sera heureux de vous présenter "Another Pic on the Wall".

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50 Years without Billie Holiday on Earth

Concert Blues-Rock. Octobre 2009. Good Bye New Orleans est un Blues lent, languissant. "Je l'attendais", me dit Rémi à travers la table au-dessus des bouteilles et des verres. Il apprécie c'est certain, visiblement pétri de cette musique depuis longtemps. Une musique qui me touche également. A ce moment précis, elle me donne envie de hurler avec les loups.
La chanteuse parvient à faire remonter l'indignation de générations de souffrance. Rien de moins. Merci Rémi de nous avoir amené. Ici, c'est l'Utopia. Tant d'espoir et de désillusion dans ce petit mot de six lettres confine à l'amertume, au spleen. Au Blues.

A l'Utopia, l'atmosphère est palpable, presque préhensile. Une ambiance old school. L'âme du lieu me donne un sentiment de privilégié, celui d'être dans un lieu d'exclusivité dont les murs regorgent des performances des soirées passées. L'Utopia est un club privé, ceci depuis la loi anti-tabac. Membership nécessaire pour entrer et cartes de membre de rigueur. Ce soir, il accueille Nina Van Horn accompagnée de son groupe à l'occasion de la sortie de son nouvel album : "Hell of a Woman".

Vino a apporté son D300 monté en optique 35mm 1:1.8G Nikkor AF-S et mitraille depuis sa chaise. Les murs sont pourpres. La lumière jaune dorée, chaude. Des portraits en noir et blanc encadrés sont accrochés. Mar Todani, guitaristes japonais parmi les meilleurs, quitte la scène pour jouer son solo entre les tables au plus près des spectateurs. Bensaï orchestre au D300. Rémi percutionne la table. La basse, Marten Ingle, reste stoïque et bien en place. Il est en trip intérieur.

Un groupe est arrivé et s'est installé à la table derrière la nôtre au centre de la salle. Des formulaires à remplir pour de nouveaux membres. Photos anthropométriques improvisées sur le côté du bar. Le Blues, torturé, fait hurler les spectateurs. Je suis une partie d'un tout, une particule parmi d'autres. Bensaï toujours curieux essaye de lire les notes que je prends. Il rend son Nikon à Vino.

Nina Van Horn introduit chaque chanson par une petite histoire, une anecdote tirée des vies de ces chanteuses noires des années 20 et 30 aux vies tumultueuses. Le groupe joue Every Day, une composition de Marten Ingle. Puis un morceau de la vie de Bessie Smith est racontée par Nina. Un simple dialogue chant et piano, Me And My Gin. Je commande une tournée de whisky pour diluer ces instants. Du Glenlivet. Avec une reprise de Strange Fruit qui me parait longue comme un poing d'orgue. Nous sommes hors du temps. J'ai juste conscience que Billie Holliday a quitté la Terre il y a 50 ans.



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